Le cerveau humain et la moelle épinière sont d'une extraordinaire complexité, comme les
affections qui dérèglent leur fonctionnement. Dans le cas des maladies d'Alzheimer, de
Parkinson, de la paralysie supranucléaire progressive, des dégénérescences lobaires fronto-temporales, des ataxies cérébelleuses, de la sclérose en plaques (SEP) ou de la sclérose
latérale amyotrophique (SLA) les possibilités thérapeutiques sont encore limitées. Il est
donc important que la recherche se poursuive.
Une des voies importantes d'investigation consiste à comparer le tissu humain normal et
pathologique, par des techniques de microscopie ou d'analyse génétique, pour identifier les
lésions ou mutations qui causent les maladies. Ces études essentielles sont réalisées sur
des échantillons collectés post mortem. C'est pour permettre l'accès des chercheurs à ces
prélèvements qu'a été créée la Biobanque Neuro-CEB pour le " don de cerveau post mortem ".
En France, les Biobanques ne peuvent mettre à disposition des échantillons que si une
autorisation a été obtenue du Ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, pour
chacune des maladies étudiées, et que les procédures de collecte des échantillons ont été
approuvées par un comité de protection des personnes. Pour le Neuro-CEB ces autorisations
ont été obtenues pour la première fois en 2008.