Il vaut mieux, en fait, parler de « syndrome parkinsonien »
car ces signes sont observés au cours de plusieurs maladies (pathologies apparentées).
L’étude du cerveau permet seul de reconnaître avec certitude celle qui est en cause,
même si l’examen clinique effectué par le médecin permet de l’évoquer avec une grande
probabilité dans la majorité des syndromes parkinsoniens. On sait aujourd’hui que les
maladies de Parkinson de loin les plus fréquentes, dites « idiopathiques » car on n’en
connaît pas la cause, sont caractérisées notamment par l’accumulation anormale dans les
neurones d’une protéine, l’alpha-synucléine. Dans d’autres maladies plus rares, moins bien
connues, qui à leur début, ressemblent beaucoup à une maladie de Parkinson idiopathique,
l'alpha-synucléine s’accumule dans d’autres cellules du cerveau ou bien ce sont d’autres
protéines qui sont responsables.
Quoi qu’il en soit, ces anomalies protéiques conduisent
à la dégénérescence et à la mort de neurones et, donc à la perte de leur fonction.
Les neurones sécrètent des protéines appelées neuromédiateurs (ou neurotransmetteurs) qui
permettent la transmission de l’information d’un neurone à un autre neurone.
Certains groupes de neurones (et donc certains systèmes de neuromédiateurs), tel le système
dopaminergique de la substantia nigra, une région du cerveau située dans le tronc cérébral,
sont préférentiellement détruits dans la maladie de Parkinson.