La recherche

sur la maladie d'Alzheimer
 

La recherche dispose aujourd'hui de modèles animaux de la maladie d'Alzheimer, principalement des souris transgéniques chez lesquelles ont été introduits les gènes humains mutés qui causent l'apparition des dépôts de peptide Aβ. Ces animaux ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui conduisent aux lésions et ont conduit les chercheurs à formuler des hypothèses.

La recherche dispose aujourd'hui de modèles animaux de la maladie d'Alzheimer, principalement des souris transgéniques chez lesquelles ont été introduits les gènes humains mutés qui causent l'apparition des dépôts de peptide Aβ. Ces animaux ont permis de mieux comprendre les mécanismes qui conduisent aux lésions et ont conduit les chercheurs à formuler des hypothèses.

Les modèles ne rendent-ils pas la recherche sur les tissus humains obsolètes ? Pourquoi les échantillons humains sont-ils encore nécessaires ?

  1. Parce que les lésions sont encore imparfaitement connues. Si le peptide Aβ et la protéine tau en sont les constituants principaux, de nombreux composés y sont associés. Ces partenaires pourraient jouer un rôle essentiel dans la cascade de réactions qui aboutit au dysfonctionnement du cerveau et aux troubles cognitifs.

  2. Ensuite parce que tous les modèles actuels sont imparfaits : il est impossible aujourd'hui de reconstituer la maladie d'Alzheimer dans un tube à essai. L'analyse des tissus humains reste donc indispensable. Il faut toujours confronter les résultats obtenus par l'expérimentation avec les données collectées chez l'homme.

  3. Il est clair aujourd'hui que la maladie d'Alzheimer est un nom attribué à des affections variées et que les thérapeutiques devront être adaptées aux causes. Dans les années qui viennent, il va s'avérer nécessaire de déterminer si et comment les nouvelles thérapeutiques modifient les lésions.La collection d'échantillons provenant de patients atteints de maladie Alzheimer pourrait alors s'avérer particulièrement utile.