Il s’agit, par exemple, de singes ou d’autres animaux intoxiqués par la 6-hydroxydopamine, le MPTP… ou de souris génétiquement modifiées. Certaines sur-expriment le gène de l’alpha-synucléine, ce qui conduit à l’augmentation de la quantité de cette protéine dans le cerveau.
Chez d’autres, des gènes humains mutés provenant des rares cas familiaux de maladie de Parkinson ont été introduits. Ces modèles permettent de mieux comprendre les mécanismes des lésions et de formuler des hypothèses. Les modèles –tous imparfaits- sont loin de rendre désuète la recherche sur les échantillons humains. Ils permettent d’émettre ou de vérifier des hypothèses simples et ne peuvent reconstituer une maladie de mécanisme très complexe qui survient dans le cerveau le plus développé des espèces animales. De plus, il est clair aujourd’hui que la maladie de Parkinson est l’un des composants d’un éventail très large d’affections dont les lésions différentes rendent compte de la variabilité des troubles qui frappent les patients. Enfin, l’effet des multiples médicaments en essai doit être analysé.
La collection d’échantillons provenant de patients atteints de maladie de Parkinson est particulièrement utile pour comprendre les lésions, formuler de nouvelles hypothèses pour traiter les patients, vérifier celles qui ont été déjà émises et surveiller l’effet des traitements.