D’importants progrès ont été faits dans la compréhension des maladies neurodégénératives,
mais ils ne permettent pas encore de guérir ces affections : les mécanismes intimes de la
formation des lésions et de leur retentissement sur le fonctionnement du cerveau restent
encore en partie mystérieux.
Les progrès de la biologie moléculaire ont conduit à produire des modèles animaux, tels que
les souris transgéniques, qui permettent de mimer la pathologie humaine. Elles le font
encore très imparfaitement. C’est pourquoi l’étude du cerveau humain malade reste encore, et
même plus que jamais nécessaire, pour trouver de nouvelles voies de recherche ou pour
confirmer des résultats obtenus par l’expérimentation.